C'est la dernière ligne droite.
Dans 3 semaines les JO vont faire l'actualité.
La question du peuple Tibétain reste primordiale et le Prix Nobel de la Paix qu'est le Dalaï Lama sera en France du 15 au 23 Août.
"Je ne pense pas que c'est par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des droits de l'homme en Chine.
On ne peut pas non plus ignorer un quart de la population mondiale", dit officiellement la France par la voix (qui semble frappée au coin du bon sens) de son président qui ajoute à propos d'une rencontre avec le Dalaï Lama : "Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda et mes rendez-vous"...
Si je reviens sur ces remarques habiles, c'est que je reçois un article de Léon Mercadet sur Nouvelles Clés : "Le Tibet, ancienne propriété chinoise ? dans lequel je découvre notamment, je cite :
.../... "Il faut attendre le XIV° siècle pour que la Chine et le Tibet soient unifiés. Mais PAS parce que la Chine annexe le Tibet. Parce que tous deux, Chine et Tibet, sont conquis par les Mongols, commandés par le fameux Kubilaï Khan, descendant de Gengis Khan.
Le nom même du chef religieux des tibétains, dalaï lama, remonte à cette époque, ce n’est pas du tibétain, mais du mongol, et ça veut dire « océan de sagesse ». Les Mongols et les Tibétains passent un accord inouï, unique dans l’Histoire : les Mongols assurent la défense des Tibétains sur terre ; les Tibétains assurent la défense des Mongols au ciel !"
.../... En 1644, encore une fois des envahisseurs venus du Nord prennent le pouvoir en Chine. Pas les Mongols mais cette fois les Mandchous, qui refont le même film que les Mongols trois siècles plus tôt : ils repassent l’accord spirituel avec le Tibet et créent leur dynastie, une dynastie étrangère donc : les Tsing, celle du dernier empereur Pou Yi.
De quoi réflechir et méditer...
Le XIVe Dalaï Lama, Tenzin Gyatso
«La responsabilité universelle consiste à percevoir la souffrance des autres tout comme nous ressentons notre propre souffrance. C’est réaliser que même notre ennemi est entièrement motivé par la quête du bonheur».